Step 1 of 7

Généralités 

L’utilisation de pace-maker est devenue une routine en chirurgie cardiaque, où l’on place des électrodes temporaires après chaque intervention. En cardiologie, les indications se sont élargies depuis la première implantation en 1958 au point que près de quatre millions de personnes sont actuellement munies d’un pace-maker en Europe et en Amérique du Nord, et que près de 300'000 nouveaux appareils sont implantés chaque année [3]. Il est donc utile que l’anesthésiste soit familier avec les indications et la prise en charge d’un malade porteur de pace-maker. Comme la technologie progresse très rapidement, on se contentera d’aborder les modes de fonctionnement les plus courants et les plus classiques.
 
Un nouveau système sans électrode arrive maintenant sur le marché. Il s'agit de minuscules boitiers de la taille d'une cigarette qui s'implantent par cathétérisme à l'apex du VD ou au niveau septal et ne sont connectés par aucune électrode mais stimulent directement la paroi du ventricule. Le sensing et le seuil sont du même ordre de grandeur que les systèmes classiques dans 90% des cas. Toutefois, ces dispositifs présentent encore un taux d'incidents à 6 mois de 6-7% (déplacement, perte de contact, saignement, épanchement péricardique) [2]. Ils posent certains problèmes particuliers en périopératoire (voir Chirurgie chez un porteur de PM) [1].
 
 


© CHASSOT PG, RANCATI V, Mars 2008, dernière mise à jour, Octobre 2018


Références
 
  1. CRONIN B, ESSANDOH MK. Update on cardiovascular implantable electronic devices for anesthesiologists. J Cardiothorac Vasc Anesth 2018; 32:1871-84
  2. REDDY VY, EXNER DV, CANTILLON DJ, et al. Percutaneous implantation of an entirely intracardiac leadless pacemaker. N Engl J Med 2015; 373:1125-35
  3. ROZNER MA. The patient with a cardiac pacemaker or implanted defibrillator and management during anaesthesia. Curr Opin Anaesthesiol 2007; 20:261-8